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Aujourd'hui : 10/04/01 J30
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CULTURE : POUR UNE POLITIQUE DE PROXIMIT� OUVERTE SUR LE MONDE

A Ouvrir la culture � tous les Parisiens

B Redonner � Paris son r�le phare

C Soutenir la vitalit� de la cr�ation

 

Depuis 1977, la politique municipale en mati�re culturelle est con�ue comme une vitrine pour les Parisiens, certes all�chante, mais inaccessible � la plupart d�entre eux. Se r�fugiant souvent derri�re l�action et les r�alisations de l��tat, la municipalit� sortante a privil�gi�, depuis 25 ans, le patrimoine et les grandes institutions au d�triment de l�innovation, de la cr�ation sous toutes ses formes, fussent-elles impertinentes, de la diversit�, de l�animation des quartiers, bref au d�triment de tout ce qui bouge et permet le foisonnement culturel, facteur d�attractivit� et de rayonnement d�une capitale.

D�aucuns consid�reront que ce constat est particuli�rement s�v�re. Pourtant, l�absence de v�ritable dynamique culturelle de la municipalit� se traduit cruellement dans l�effort financier de la Ville. Celle-ci consacre moins de 5 % de son budget � la culture contre plus du double pour beaucoup de grandes villes �trang�res. Mais c�est sans doute la structure de ce budget qui traduit le mieux la pusillanimit� culturelle et l�absence d�ambition des �diles sortants. Sur les 500 millions de francs de subventions municipales annuelles, plus de 80 % sont consacr�s aux mus�es municipaux et � sept grandes institutions de la Ville (Ch�telet, Th��tre de la ville, Orchestre de Paris, etc.) On mesure ainsi l��cart de traitement entre ces institutions, certes prestigieuses et utiles, et les autres acteurs culturels fort nombreux qui en sont r�duits � se partager quelques miettes, dans l�opacit� la plus compl�te d�ailleurs, puisque seuls 20 millions de francs de subventions environ font l�objet de d�lib�rations sp�cifiques soumis aux �lus parisiens.

Comment s��tonner d�s lors des promesses non tenues et du d�sert culturel de certains arrondissements ? � ces in�galit�s g�ographiques, il faut ajouter des carences criantes : faiblesses de certaines disciplines (arts plastiques, arts de la rue notamment), retards en mati�re de lecture publique, insuffisance d'�quipements pour les musiques actuelles, d'espaces de travail (fabriques) pour les compagnies th��trales et chor�graphiques, p�nurie d'ateliers d'artistes, manques de vraies r�sidences pour les artistes �trangers et de structures d'accueil pour les pratiques amateurs�

On le voit donc bien : face � ce bilan, la situation de Paris rel�ve d�une v�ritable " urgence culturelle ". Celle-ci doit s'incarner dans trois objectifs prioritaires :

            � ouvrir la culture � tous les Parisiens,

            � redonner � Paris son r�le phare en mati�re culturelle,

            � soutenir la vitalit� de la cr�ation.

Ces orientations n�cessiteront � l��vidence des moyens suppl�mentaires et comme il ne s�agit pas de d�shabiller Pierre pour habiller Paul, il ne saurait �tre question de mettre en difficult� les grandes institutions culturelles municipales que nous avons d�j� �voqu�es. Les subventions dont elles disposent doivent �tre maintenues voire augment�es quand cela est justifi�. C�est pourquoi, nous proposons un doublement progressif du budget consacr� � la culture au cours de la prochaine mandature afin de rattraper le retard accumul� sur les autres m�tropoles europ�ennes.

 

A Ouvrir la culture � tous les Parisiens

�         Une vision renouvel�e de l'acc�s � la culture

Il faut en finir avec cette pratique et cette conception de la culture qui fait que seule une �lite y aurait largement acc�s. Or, chacun le sait, c�est souvent un co�t trop �lev� d�acc�s aux manifestations culturelles qui en exclut une partie de la population. C�est pour rem�dier � cet �tat de fait que nous pr�conisons notamment la cr�ation d�une " Carte Paris � Culture " et la gratuit� des collections permanentes des mus�es de la Ville.

            � Une Carte Paris � Culture

Cette carte qui procurerait des avantages tarifaires pour un certain nombre de spectacles, de manifestations ou d�expositions devrait �galement �tre con�ue comme une incitation � la d�couverte culturelle. Un site Internet de consultation, voire de r�servation lui serait associ�.

En outre, la banlieue n�est pas le d�sert culturel qu�on d�crit parfois. La carte Paris � Culture pourrait donner acc�s � des �v�nements culturels dans des communes limitrophes (et r�ciproquement) apr�s convention avec ces derni�res. Serait ainsi franchie une premi�re �tape d�une " intercommunalit� culturelle " que nous voulons construire.

            � La gratuit� d�acc�s aux collections permanentes des mus�es de la Ville

Les droits d�entr�e correspondants ne repr�sentent qu�environ 13 millions de francs de recettes. Cette gratuit� peut donc �tre instaur�e sans d�lai pour un co�t modique. Elle devra s�accompagner d�un effort de promotion aupr�s des publics tr�s diversifi�s susceptibles d�en b�n�ficier, notamment des jeunes scolaris�s et �tudiants, ce qui n�cessitera la mise en place de cellules d�action p�dagogique au sein de chacun de ces mus�es. L'exp�rience londonienne de ce type montre quel stimulant puissant peut repr�senter cette ouverture.

Enfin, rappelons que la multiplication des espaces gratuits de consultation multim�dia et Internet que nous proposons (cf. chapitre P@ris Pl@ce Net) permettra non seulement de bouleverser les modes de consommation des produits culturels mais �galement de lutter contre les in�galit�s d'acc�s aux technologies de l'information et de la communication.

�         Lecture publique : d�velopper et moderniser le r�seau culturel de base que constituent les biblioth�ques � m�diath�ques

Ces derni�res sont de plus en plus appel�es � devenir des lieux d'apprentissage, de plaisir et de vie. Pourtant la Ville de paris n'a jamais consacr� � la lecture publique les efforts n�cessaires : les deux �quipements programm�s dans la pr�c�dente mandature sont d�j� d�pass�s, l'informatique y est obsol�te. Cons�quence de cette situation, il n'y a que 300 000 inscrits dans les biblioth�ques parisiennes, ce qui situe la capitale tr�s en dessous de la plupart des villes fran�aises.

Notre objectif est donc d'installer une biblioth�que � m�diath�que de plus de 2000 m2 par tranche de 100 000 habitants, ce qui correspond � un doublement de la capacit� actuelle. Dans un premier temps, la priorit� sera accord�e � la r�alisation de la biblioth�que � m�diath�que d'Alleray dans le 15e et de deux �quipements dans le quartier des amandiers (20e) et le nord du 11e o� les besoins sont criants.

Cette politique s'accompagnera d'une nouvelle r�gle du jeu avec les librairies ind�pendantes qui, � Paris, constituent une richesse culturelle de tout premier plan. Un partenariat sera �tabli avec elles qui, au-del� d'une pratique �quitable dans les acquisitions des fonds, jettera les bases d'une politique d'animation et de sensibilisation en faveur du livre.

�         Enseignement artistique : une n�cessit� imp�rieuse

Paris (ville et d�partement) a la responsabilit� institutionnelle des �coles maternelles et primaires ainsi que des coll�ges. Or les moyens consacr�s � l'enseignement artistique ne sont pas � la hauteur des objectifs que nous nous fixons. La maison du Geste et de l'Image, le Forum des Images tentent, sans grands moyens, de d�velopper une p�dagogie active. Cette situation doit cesser.

Il nous faudra donc rapidement engager une concertation sur les rythmes scolaires notamment en maternelle et en primaire afin de faciliter les enseignements artistiques destin�s aux enfants. Car c'est � cet �ge que se d�veloppent le go�t, le besoin de culture et l'apprentissage des instruments intellectuels et sensibles permettant de les satisfaire.

En m�me temps, nous am�nagerons, � l'int�rieur des �tablissements scolaires, les espaces n�cessaires aux pratiques culturelles des jeunes, y compris multim�dia.

L'ensemble de ces actions pourrait d�boucher sur la cr�ation, en liaison avec l'Acad�mie de Paris, d'un label " �cole et Culture " En contrepartie d�exp�riences p�dagogiques anim�es par des enseignants volontaires, les �coles adh�rant � cette d�marche obtiendraient des moyens leur permettant de mener � bien des activit�s culturelles diverses (musique, arts plastiques, audiovisuel, sorties scolaires dans les mus�es...). La Ville favorisera tous les partenariats � mettre en �uvre avec les institutions culturelles publiques ou priv�es susceptibles de recevoir ces publics scolaires.

�         De nouveaux temps et de nouveaux lieux pour la culture

De nouveaux temps : Le Paris culturel vit au ralenti de fin juin � mi ou fin septembre. Or, le succ�s de manifestations comme " Paris Quartier d'�t� " ou le festival du Film de plein Air de la Villette sont l� pour t�moigner de l'existence d'un public fervent et disponible. Nous aurons donc � inventer une programmation coh�rente et multi � disciplinaire pendant l'�t�.

De nouveaux lieux : C�est d�abord aux fortes disparit�s d��quipements entre arrondissements qu�il faut s�attaquer. De m�me, nous pensons que la reconqu�te de l�espace public et des rues passe aussi par la culture.

Certains arrondissements, tr�s peupl�s (12e, 13e, 14e et 15e) sont presque totalement d�pourvus d��quipements culturels. Nous aurons donc � �tudier, dans le cadre d'un plan d'ensemble, la possibilit� d'�quiper ces derniers d�une salle capable d�accueillir des spectacles de musique ou de th��tre. La vie culturelle des quartiers doit �galement �tre prise en compte : les demandes de riverains sont particuli�rement nombreuses pour disposer non pas d�un grand �quipement municipal mais souvent d�une petite salle qui puisse servir de support � l�animation locale, notamment autour des jeunes. C�est pourquoi, nous souhaitons organiser dans Paris un r�seau diffus et diversifi� d��quipements culturels de proximit� en utilisant toute une s�rie d�espaces libres.

La reconqu�te d�espaces de cr�ation passe aussi par la rue : notre projet de redistribuer l�espace public parisien doit donc se traduire par une nouvelle fa�on de vivre la ville, en y organisant des spectacles, des expositions, des �v�nements ponctuels de plein air qui peuvent irriguer de nombreux quartiers et non pas seulement les Champs-�lys�es ou la passerelle des Arts. � cette fin, il sera proc�d� � un recensement des espaces qui pourraient �tre affect�s � ces activit�s (friches industrielles, terrains locaux appartenant � diverses institutions) afin de favoriser leur ouverture au public dans le cadre de manifestations culturelles. Cette t�che pourrait �tre confi�e � une commission de l�espace public compos�e d��lus et de professionnels de la culture.

 

B Redonner � Paris son r�le phare

Au-del� du prestige et de l'attrait exerc� par Paris sur le reste du monde, on peut s'interroger sur la r�alit� de son rayonnement international en terme de cr�ation vivante face au bouillonnement de ses grandes rivales europ�ennes, Berlin, Londres ou Rome. Incontestablement Paris a perdu le r�le phare qu'elle avait depuis le d�but du si�cle. Qu'en est-il aujourd'hui des capacit�s d'accueil des artistes �trangers et des �changes indispensables en mati�re de formation artistique ? C'est cette tendance qu'il s'agit d'inverser.

�         Une nouvelle ouverture internationale

L'attrait que Paris continue � exercer sur les artistes du monde entier lui donne un r�le � jouer. Il faut donc, en s'appuyant sur des outils comme le Festival d'Automne, redonner vigueur aux �changes culturels internationaux qui ne peuvent se d�velopper que sur la base de l'�galit� et de la r�ciprocit�. Cette action que nous m�nerons est multiple : elle suppose des lieux d'accueil des artistes �trangers (une Maison du m�me nom ?), une action de long terme en mati�re de formation des professionnels, des jumelages culturels � l'�chelle de la Ville, d'arrondissements ou de quartiers sur le mod�le des " Bouroughs " londoniens ou des " Bezirke " berlinois. Paris devra aussi se montrer plus accueillante pour les �crivains et artistes pers�cut�s dans leur pays d'origine et participer activement au r�seau des Villes Refuge du Parlement International des �crivains.

�         Une nouvelle g�n�ration d'�quipements

Pour renforcer le rayonnement international de Paris, il est indispensable de prendre en compte les faiblesses existantes de ses �quipements. Plusieurs projets devront �tre men�s � bien s�r la mandature : la mise en �uvre avec l'�tat et la R�gion d'�quipements permettant une diffusion musicale de haut niveau dont le manque est patent : la cr�ation d'un auditorium de grande capacit� sera �tudi�e et engag�e dans la mesure des financements possibles ; la r�ouverture de la Gait� Lyrique abandonn�e par la municipalit� sortante sera mise en �uvre. La ville devra en outre accompagner l'insertion des �quipements projet�s par le minist�re de la culture : Palais de Tokyo, site de la jeune cr�ation en arts plastiques, Maison du Cin�ma.

�         Une nouvelle mission pour le patrimoine

Le patrimoine de Paris, c'est bien entendu, l'ensemble des monuments classiques qu'il faut continuer � entretenir et embellir. Mais c'est aussi une myriade de b�timents non prot�g�s qui constituent des lieux de m�moire ou des �l�ments de vie quotidienne des Parisiens (caf�s comme La B�li�re, cin�mas comme le Champo�) et qu'il faut sauvegarder. Ayant �voqu� ce sujet dans nos propositions sur l'urbanisme, nous n'y reviendrons pas sauf pour rappeler que la protection de ces lieux rev�t � l'�vidence une forte dimension culturelle.

 

C Soutenir la vitalit� de la cr�ation

�         Des moyens financiers accrus et plus transparents en faveur de la cr�ation

Il faut, une fois pour toutes, cesser de confondre l'aide aux projets culturels avec le saupoudrage actuel de subventions accord�es chichement aux associations et aux porteurs de projets culturels au terme d'un long parcours administratif et� politique. Il faut en effet savoir que la dotation de la Ville consacr�e � " la mise en �uvre d'une politique dynamique de soutien aux jeunes cr�ateurs " s'�l�ve actuellement � 500 000 F annuels. Un montant d�risoire !

Le doublement du budget sur la mandature permettra d'accorder plus de moyens tout particuli�rement pour les entreprises artistiques innovantes dans les diff�rents secteurs de la cr�ation contemporaine (th��tre, danse, musiques actuelles, arts de la rue�). Il conviendra aussi d'assurer la transparence et d'inventer dans la concertation avec les professionnels et les experts des formules de s�lection de projets et de d�l�gations de moyens qui permettront de rompre avec la pratique de la municipalit� o� les d�cisions d'attribution de subventions se prennent dans le secret du cabinet du maire.

En outre, seront mises en �uvre des r�sidences d'artistes, formule exp�riment�e avec succ�s dans de nombreuses villes, qui permettent d'associer un cr�ateur � un lieu permanent.

�         Un v�ritable soutien aux lieux de cr�ation et de diffusion artistique

La Ville ne peut se d�sint�resser du maintien d'un r�seau actif de salles et des spectacles. Elle renforcera sa coop�ration avec le fonds de soutien au th��tre priv� en la menant sur la base de projets clairs.

Elle doit �galement prendre conscience de l'extr�me fragilit� du r�seau de cin�mas ind�pendants confront�s � la concurrence des multiplexes. L'aide accord�e par la Ville (1,50 MF par an) est tr�s en retrait des besoins r�els. Au-del� des mesures fiscales du gouvernement, des dispositifs permettant leur modernisation seront rapidement mis en place.

Enfin, plus g�n�ralement, � c�t� des subventions, il est essentiel d'instaurer une panoplie d'interventions adapt�es aux industries culturelles : fonds de soutien et de garantie, m�canismes d'avances sur recettes pour les �uvres cin�matographiques� Le cr�dit municipal de Paris pourrait �tre utilement associ� � ce dispositif novateur.

�         Pour une diversit� de lieux : petites sc�nes, lieux interm�diaires, lieux de fabriques, lieux de r�p�tition

Les Parisiens ont aujourd'hui des approches plus diverses de la culture et pratiquent de plus en plus un art � titre personnel. Cette aspiration, ce d�sir de pratiquer qui n'a jamais �t� aussi exprim� ne trouve pas aujourd'hui, � Paris, de r�ponse adapt�e faute d'un int�r�t suffisant de la municipalit�.

Pourtant de nouveaux lieux ind�pendants de cr�ation apparaissent, � c�t� du r�seau institutionnel, caract�ris�s par des pratiques pluridisciplinaires, le croisement des arts et l'�laboration d'objets et de produits artistiques nouveaux, parfois atypiques : lieux de fabrique permettant la production de spectacles, galeries associatives, lieux de r�p�tition pour favoriser le d�roulement des pratiques amateur ou pr�-professionnelles, studios ouverts � la cr�ation et aux manifestations comme, par exemple, la " M�nagerie de Verre ".

Ces lieux favorisent de nouvelles formes de culture urbaines (th��tre de rue, musiques actuelles�) et jouent un r�le essentiel parce qu'ils occupent les espaces interstitiels de la Ville (friches industrielles, terrains vagues, quais de la Seine�) contribuant ainsi � gagner de nouveaux publics.

Ce ph�nom�ne qui prend de l'ampleur et qui exprime avant tout un besoin grandissant de libert� de cr�ation sera encourag� sous des formes diverses tout en �tant tr�s exigeant sur le travail fourni et la compatibilit� de ces activit�s avec la tranquillit� des riverains (nuisances sonores notamment). Des lieux nouveaux de cr�ation et de r�p�tition seront ainsi ouverts et propos�s aux artistes amateurs qui auront donc l'occasion de se produire en public et des se rencontrer. � cet �gard, l�imagination peut �tre parfois bonne conseill�re : pourquoi, par exemple, ne pas organiser, chaque ann�e, les " Rencontres Nationales du Th��tre Amateur ", en liaison avec la F�d�ration Nationale des compagnies de Th��tre et d�Animation ? Pendant dix jours, dans tous les arrondissements, des troupes venues de toute la France s�y produiraient.

Il s'agira aussi de r�orienter la politique de cr�ation d'ateliers pour les artistes plasticiens et de cr�er, � c�t� des ateliers logements, des lieux de travail collectif qui manquent aujourd'hui � Paris comme en t�moigne le mouvement des squats d'artistes.

La mise en �uvre de cette politique suppose enfin de nouvelles approches :

            � Une remise � plat des relations avec l'�tat est n�cessaire. L'�tat et la Ville ont en effet proc�d� au cours du temps � la fois � un " partage du territoire " et un empilement des subventions tout en accumulant parfois des in�galit�s de traitement injustifi�es. Un r�examen complet des interventions de ces deux collectivit�s sera men� � bien afin que l'intervention de la Ville soit plus claire, plus juste et donc mieux comprise et accept�e.

            � L'association du secteur priv� au financement de la culture sera envisag�e et �ventuellement organis� sous certaines conditions tr�s strictes de professionnalisme et de transparence, sur l'exemple r�ussi des agences britanniques qui permettent, en vue de l'int�r�t collectif, de combiner fonds publics et fonds priv�s.
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